Cette présentation du régiment a été réalisée le mardi 19 novembre 2024 devant les classes de seconde professionnelle « Métiers de la Sécurité » et de CAP1 « Agent de Sécurité » par M. Jérémy Saunier, recruteur, assisté de M. Mendy.
Les deux intervenants ont ainsi retracé l’historique de ce prestigieux régiment.
Le 1er régiment de spahis (1er RS) trouve ses origines en 1834 en Algérie. Il doit son nom aux « spahis », ou « cavaliers » Turcs. Le régiment actuel descend de la « branche marocaine », et fut créé en 1914 par le général Lyautey.
En 1918, le régiment prit part à la bataille d’Uskub (actuelle Skopje, en Macédoine) et au renversement du front germanique.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le régiment ne capitula pas : le capitaine Joubert partit au Liban, et participa à la libération du territoire français.
Jusqu’en 1984, le régiment fut basé en Allemagne (Spire). Depuis 40 ans, il est cantonné à Valence (région AURA), et intégré à la 6ème brigade légère blindée (6ème BLB).
La devise du régiment est « faire face ».
C’est un régiment de cavalerie doté de chars lourds, légers, de VBL et de Jaguars. Il est fréquemment employé dans des missions d’éclairage et de reconnaissance.
À 18 ans, M. Jérémy Saunier venait tout juste d’obtenir un baccalauréat professionnel « Métiers du Commerce et de la Vente », option B au lycée professionnel Carrel (Lyon 6ème) où il fut formé, entre autres, par M. FILLON. Bien qu’il eût initialement envisagé de poursuivre en BTS vente, il choisit finalement de s’engager au 1er RS.
Saunier insiste sur l’importance des tests médicaux et psychologiques. « Le sport, insiste-t-il, ne fait pas tout ». Au bout de trois ans, il intégra l’école de sous-officiers de Saint-Meixent, et fut promu chef de groupe.
Après neuf années passées au sein du régiment, il en devint le recruteur.
Le bataillon organise trois formations par an, pour une quarantaine de personnes. Les recrutements ont lieu en janvier, mars et octobre. On dénombre 120 places par an, avec déjà beaucoup d’inscriptions sur liste d’attente.
La principale qualité requise pour y entrer est la résilience. Beaucoup partent au bout de la formation de quatre mois. « Il faut, souligne M. Saunier, tenir ferme jusqu’au bout ».
Les élèves ont activement participé à cet échange, par leur écoute et leurs questions. D’autres rencontres du même type sont régulièrement organisées, afin d’affiner leur projet professionnel, voire, leur connaissance des métiers de la sécurité.
